EDF pipote la COP ! Opération Pipo’lazer à Sciences Po n°2 !

À 15 jours de la COP21, Jean-Bernard Lévy, le PDG d’EDF devait intervenir lors d’une conférence organisée par Sciences Po Paris sur « le rôle de l’électricité dans le monde décarboné de demain ». Et ça sonnait très faux !

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Les J.E.D.I for Climate, avec des militants antinucléaires, ont donc sorti leur pipo’lazer, arme suprême contre les fausses solutions portées par les klimakillers.

Malgré une sécurité renforcée en raison de notre précédente opération dans la grande école, les J.E.D.I for Climate ont utilisé leur pipo’lazer pour faire taire la petite musique du greenwashing du big boss d’EDF, la multinationale qui se prétend être « le partenaire officiel d’un monde bas carbone » ! Show must go on Jean-Bernard !

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Nucléaire et climat, ça ne rime pas !

Outre la dangerosité du nucléaire en soi, EDF est sale :

Au niveau de son bilan carbone, l’entreprise est le 19ème plus gros émetteur de gaz à effet de serre mondial et EDF investit largement dans les centrales à charbon au niveau mondial… Et contrairement à ce que prétend EDF, le nucléaire lui-même n’est pas « décarboné » : l’uranium ne s’extrait pas encore par magie !

Capture d’écran 2015-11-13 à 10.23.21 AMAu niveau de son bilan environnemental, la filière nucléaire contamine les terres, rejette des produits chimiques et radioactifs dans l’environnement, génère et accumule des déchets ingérables…

Le nucléaire d’EDF plombe financièrement la transition énergétique : prolongation de la durée de vie de ses vieilles centrales, construction de nouveaux EPR… L’entêtement pour cette technologie va engloutir les financements nécessaires pour une vraie politique de transition énergétique !

Le nucléaire est le problème et non la solution si nous voulons relever le défi climatique!!!

La solution des J.E.D.I est le développement des vraies solutions que sont les économies d’énergie, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables.

Changeons le système énergétique, pas le climat! 

La justice climatique contre-attaque !

Contact presse : Clémence – 06 69 48 21 97 – jediparis@riseup.net

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Joyeux Uraniumversaire Saint-Gobain ! ♪ ♪ ♫

Du 15 au 21 octobre, la multinationale Saint-Gobain, partenaire officiel de la Cop 21 fête ses 350 ans place de la Concorde à Paris.

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Pendant ce temps, une de ses nombreuses filiales, Placoplatre est en passe d’exploiter le Fort De Vaujours, ancien centre d’essai de détonateurs nucléaires, afin d’en faire une mine de plâtre à ciel ouvert.

Alors que des études attestent de la présence d’uranium sur le site, Saint-Gobain nous chantonne la petite musique du greenwashing !

Les JEDI for Climate ont décidé de ressortir leur Pipo’Lazer afin de dénoncer les pratiques douteuses de certaines entreprises sponsors d’un sommet pour le climat, dont les fausses notes retentissent déjà.

Les JEDI For Climate, en soutien au collectif Sauvons la Dhuis, demandent l’annulation de l’exploitation du Fort de Vaujours par Saint-Gobain tant que les élu-e-s et autorités de santé empêcheront associations et habitant-e-s de connaître réellement les dangers d’un tel projet.

D’autres solutions existent : luttons pour des filières de recyclage non-délocalisables et génératrices d’emplois !

 

Vent frais, vent de Beulin, l’agrobusiness tue le climat! ♪ ♪ ♫

Aujourd’hui, le président de la FNSEA, Xavier Beulin, intervenait sur le thème de l’agriculture dans le contexte des changements climatiques dans le cadre de l’évènement « La société civile s’engage pour le climat » organisé par Liberation et Science po

Et ça sonnait très faux.

Pour faire taire le greenwashing du big boss de la FNSEA les JEDI for Climate ont donc sorti leur pipo’lazer, nouvelle arme suprême contre les fausses solutions portées par les klimakiller.

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Une chose est sûre, chez la FNSEA, climat et agriculture, ça ne rime pas ! L’agriculture industrielle est le problème et non la solution si nous voulons relever le défi climatique !

La solution des J.E.D.I est le soutien à une agriculture paysanne respectueuse de l’environnement.

Changeons le système agricole, pas le climat!

À lire : Biographie de Xavier Beulin: Reporterre: scandale de Sofiprotéol

Journée de l’air de rien

Action des J.E.D.I for Climate devant le Ministère de l’Écologie à Paris

Ce vendredi 25 septembre a été décrétée par Ségolène Royal: « Journée de la qualité de l’air ». Attendue à New-York, elle en profitera pour faire exploser en vol son bilan carbone. Au lendemain du scandale de Volkswagen, vingt activistes du collectif de désobéissance civile des J.E.D.I. For Climate, lui, est passé à l’action ce matin devant son Minist’Air, pour dénoncer un écran de fumée qui cache l’inaction du gouvernement en matière de pollution de l’air.

 

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Le bon sens en action

En réponse à la politique du tout automobile du gouvernement, les J.E.D.I for Climate sont passés à l’action devant le Ministère de l’Écologie et de l’Énergie en intervertissant les voies de circulation. Ils ont inversé le rapport de force en donnant plus d’espace aux transports doux (vélo, transports en commun) et une seule voie aux voitures. Pendant quelques minutes, les J.E.D.I ont donc sauvé des vies !

A deux mois de la COP21, la France complice de crime climatique

En raison du poids du transport routier en France et du diesel, les transports sont la première source de gaz à effet de serre et de dioxydes d’azote, qui causent des maladies respiratoires et cardiovasculaires. Les personnes les plus fragiles sont les enfants, les personnes âgées, les plus modestes et les automobilistes eux-mêmes !

Dénoncer la Force des lobbies

Rappelons le recul sur l’écotaxe poids lourds, l’inaction du gouvernement dans le scandale de Volkswagen, son opposition à la circulation alternée, les traitements de faveur accordés au transport aérien et du diesel, l’entêtement sur le projet d’aéroport à NDDL…… Pendant ce temps, chaque année en France, 100 milliards d’euros et 42 000 vies sont perdus à cause de la faiblesse des pouvoirs publics face aux lobbies.

Les J.E.D.I. se demandent : cette journée, madame la ministre, est-elle une journée de l’air de rien?

Par leur action, les J.E.D.I. souhaitent montrer que les problèmes sont connus et que les solutions pour améliorer la qualité de l’air existent ! Ce sont ces mêmes solutions qui nous protégeront du dérèglement climatique. Il ne manque plus que la volonté du gouvernement pour les développer!

Prochains rendez-vous pour découvrir les solutions portées par les citoyens :

  • Le 26/09 à 16h – Place de la République pour l’arrivée du tour Alternatiba
  • Le 27/09 à la Journée sans Voiture dans Paris, grande parade sans moteur à 10h et quartiers Alternatiba santé & mobilité – Place de la République.

La justice climatique contre-attaque !

  • Contacts presse : Nathalie D. 06 85 81 15 97
  • Email : jediparis@riseup.net
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  • Twitter : @JEDI_Climate

Expulsions, nettoyage urbain et la COP21

Le matin du 31 août, sept militant-e-s de la justice climatique du groupe des JEDI – dont des Jeunes Amis de la Terre – étaient réuni-e-s au squat des Baras aux Lilas en banlieue parisienne. La ville est située dans le 93, à quelques kilomètres du Bourget où se tiendra la grande conférence climat de l’ONU, la COP21, dans trois mois.

Quatre d’entre nous avaient passé la nuit au local, avec le collectif de travailleurs réfugiés, les Baras (Baras signifie travailleurs en bambara). Le groupe est constitué d’hommes dont la plupart viennent du Mali. Ils étaient nombreux à avoir fui la guerre en Lybie et ont traversé l’Italie et la France avant d’arriver en banlieue parisienne. Ils travaillent maintenant dans des secteurs pénibles, au noir. Tant que l’Etat ne régularisera pas leur situation, ils ne pourront trouver de logement.

Le bâtiment occupé était vide depuis des mois, et ses habitants avaient des preuves matérielles qu’ils l’occupaient depuis une dizaine de jours. La loi était donc de leur côté : au bout de 48h d’occupation des lieux toute expulsion est illégale.

Alors que le 30 août des rumeurs d’expulsion se répandent, nous faisons un appel à mobilisation pour soutenir le collectif, pour tenter de résister à toute tentative d’intervention policière. Beaucoup d’entre nous ne dorment pas cette nuit là, avec les membres du collectif nous buvons du café sur le trottoir pour surveiller les coins de rue. A 6 heures, une voiture de police passe devant notre pas de porte, pour nous demander ce que nous faisons là. “Nous prenons le café”, répond-on.

Alors que le soleil se lève, à 7h30 du matin, 4 camions de CRS se garent au coin de la rue. Nous nous prenons par les bras et essayons de barrer la porte d’entrée… mais nous ne sommes pas assez nombreux. Au bout de 15 minutes, ils réussissent à nous déloger, forcent la porte et vident le bâtiment. Sous le regard médusé des voisin-e-s…

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Juste après l’expulsion (Nnoman)

L’intervention était violente, nous nous prenons une salve de gaz lacrymogènes. Un des membres du collectif Baras est arrêté. Nous nous dirigeons donc vers la mairie des Lilas, puis au commissariat de Bagnolet (une ville voisine du 93) pour exiger la libération de notre camarade. Il sortira à 15h30.

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Manifestation devant le commissariat de Bagnolet (Pierre Gautheron)

Depuis, nous avons appris que le collectif a réinvesti son premier squat de Bagnolet, mais une nouvelle expulsion est déjà prévue pour le 23 septembre. Une manifestation est en cours d’organisation pour résister à la décision.

Le nettoyage urbain est en marche dans Paris. La conjonction de la COP21, qui attirera des dizaines de milliers de personnes à Paris, avec le coup de football de l’Euro en 2016, amène les autorités à “nettoyer les rues”, c’est à dire, débarrasser les lieux publics de tou-te-s celles et ceux qui doivent rester invisibles. Car de toute évidence, l’image de notre pays est plus importante que le bien-être et la sécurité des populations les plus vulnérables.

La tolérance zéro est déjà la règle depuis plus d’un an. La répression cible les personnes sans domicile fixe, les habitant-e-s de bidonvilles tels que le Samaritain, les habitant-e-s de squats, les Rroms, les réfugié-e-s, mais aussi les organisation d’assistance à ces populations. Des associations qui servaient des repas chauds depuis des décennies ont été interdites de poursuivre leur action. Alors qu’ils refusent de se plier à cette nouvelle injonction, la police renverse leurs tables et matériel et force l’évacuation… dans un contexte où le nombre de personnes sans domicile a augmenté de 50% en 10 ans.

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Des filles vivant au Samaritain, l’un des plus vieux bidonvilles de France, près du Bourget, où vivaient 300 personnes. Les 90 familles ont été expulsées le 28 août à l’aube, sous une pluie battante, sans que des solutions leur soient proposées par les autorités.

En décembre, le gouvernement français prétendra agir pour le bien de l’humanité. Il prétendra faire tout en son pouvoir pour un problème aussi urgent que le changement climatique. Mais les actes pèsent plus lourd que les mots. Nous avons vu le visage de cet “humanisme”. Nous voyons les expulsions des réfugié-e-s, depuis des mois, nous constatons le manque de volonté manifeste pour trouver des solutions de logement, nous voyons l’étendue de la violence policière à Calais et dans nos villes.

Ils nettoient les rues. Ce n’est pas ça, la justice. Et nous lutterons contre cette injustice, tout comme nous luttons contre le changement climatique.

Adèle, Clémence (Angie)

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Violence policière à Calais

LES J.E.D.I. FOR CLIMATE AS-SIEGENT LA BNP

Télécharger le communiqué de presse

Paris, le 21 avril 2015,

Evasion fiscale et climat : Les J.E.D.I for Climate saisissent des sièges de la BNP pour les restituer au Trésor Public  

Ce mardi 21 avril à 10h30, une quinzaine de J.E.DI a saisi des sièges de l’agence bancaire BNP située dans le 12ème arrondissement de Paris et les ont restitués au centre des impôts le plus proche pour rendre justice au climat.

Une action directe non violente pour la justice climatique

Après Bizi!, ATTAC, Sauvons les riches et des activistes belges, les J.E.D.I.for Climate*, nouveau collectif de désobéissance civile, accompagnés d’huissiers, ont d’abord remis au responsable de la banque un exemplaire du « Livre noir des banques » que viennent de publier ATTAC et Bastamag . Après avoir réquisitionné les sièges de la banque BNP située dans le 12ème arrondissement de Paris, ils les ont remis au centre des impôts le plus proche afin d’aider l’ Etat à récupérer l’argent de l’évasion fiscale, ce qui participerait au financement de la lutte contre le dérèglement climatique et de la transition énergétique.

Ils entendaient dénoncer ainsi le rôle joué par la banque BNP dans l’évasion fiscale en France, qui nous coûte annuellement entre 60 et 80 milliards d’euros dans un contexte d’austérité budgétaire.

Les J.E.D.I for Climate ont cependant gardé en otage des sièges, qu’ils remettront à la BNP quand celle-ci aura rendu l’argent de l’évasion fiscale.

La BNP, banque climatiquement irresponsable

Avec 170 filiales, BNP Paribas est la banque française la plus implantée dans les paradis fiscaux. Elle reconnaît détenir 6 filiales dans les Îles Caïmans et réaliser 26 millions d’euros de chiffre d’affaires sans aucun salarié sur place, ce qui tend à indiquer que celles-ci jouent un rôle de sociétés écran.

De plus, la BNP finance encore des projets climaticides, comme la méga-centrale à charbon Tata Mundra en Inde et les sables bitumineux au Canada.

Les banques françaises se sont récemment engagées à ne pas investir dans le plus grand projet charbonnier au monde situé dans le bassin de Galilée.

A moins de 8 mois de la COP21, les banques françaises sont appelées à prendre leurs responsabilités et à faire les bons choix.

Les responsables français sont-ils dignes de recevoir la COP21 ?

Au sommet de Cancun, les États se sont engagés à verser 100 milliards de dollars au Fonds vert pour le climat afin d’aider les pays en développement à financer leur transition énergétique.

Pour l’instant, la contribution de la France à ce fonds, dont les contours sont flous, est seulement de 1,1 milliard de dollars. L’État doit récupérer l’argent de l’évasion fiscale pour dégager des moyens à la hauteur des enjeux de la justice climatique.

Les J.E.D.I.for Climate, nouveau collectif de désobéissance civile, entend défendre la justice climatique contre les criminels du climat.

Contacts Presse  : 

Benjamin Ball  : 06 49 98 57 53

Nathalie Delhommeau  : 06 85 81 15 97